Le 25 janvier, trouvé morte sur son lit, allongé sur le ventre, le pantalon descendu jusqu’aux genoux, vomi et sang répandu partout, la police autrichienne avait d’abord – on n’est jamais trop prudent – envisagé l’hypothèse d’un « jeu sexuel qui aurait mal tourné ». Lauren Mann, une Américaine à Vienne, a été violée, étouffée par celui qu’elle protégeait : un Gambien demandeur d’asile démasqué par son ADN.
Lauren, une gauchiste activiste très impliquée dans l’hébergement des clandestins illégaux menacés d’expulsion. « Une fille fantastique, gentille, intelligente, une personne unique avec énormément de potentiel et plein de choses à offrir », ainsi la décrivent ses amis de même acabit.
Jusqu’à sa vie.
Une fille en or, en effet, pour les tenants de l’idéologie antiraciste, pour les salopards qui se cachent parmi les vrais réfugiés, mais, en réalité, une fille (simple constatation) un peu bébête sous emprise idéologique.
Ou l’inverse.
Une fille « adorable », donc, qui trouvait le moyen, entre ses études à l’université et son travail de fille au pair, d’effectuer des virées dans les gares et dans les centres d’accueil pour épancher son « grand cœur pour les pauvres »…
Abdou, 24 ans ? Un Africain pauvre de Gambi – forcément doublement gentil – débarqué illégalement en Italie en 2012, ayant fui en Allemagne où, avant même que sa demande d’asile – alors que nulle guerre ne sévit dans son pays d’origine – ne soit examinée, avait déjà été arrêté plusieurs fois pour vols, cambriolages et agressions sexuelles.
En Allemagne comme en France, l’indulgence pour les délinquants ne semble pas connaître de limites. Abdou se promenait ainsi libre comme l’air.
Logé, nourri, habillé, blanchi, fourni en cigarettes et la maîtresse de maison en prime. Connaissait-elle les motifs d’expulsion de son protégé, cette « brillante, généreuse et lumineuse » jeune femme ?
Les lui a-t-elle seulement demandés ? Les lui a-t-il révélés ? Se serait-elle, dans ce cas, abstenue de l’héberger, ce parfait inconnu, l’étudiante férue « de lecture, amoureuse d’art, de littérature et de musique » ?
Si on en croit son propriétaire interviewé par le Daily Mail, décrivant une jeune femme dénuée de sens pratique, au point de ne pas avoir l’idée d’appuyer sur le bouton du radiateur pour mettre le chauffage en route, on peut se poser la question…
Aux quatre coins de la planète, sur des esprits faibles, naïfs ou nigauds et des cervelles laissées en friche, l’idéologie prétendument antiraciste fait des ravages.
Bon sens, élémentaire prudence, instinct de conservation, jugeote, brefs, les pivots universels de l’humanité, chez Lauren comme chez Ashley, une autre Américaine, organisatrice de « rencontres culturelles », tuées un mois plus tôt dans des conditions similaires, en Italie, par un immigré clandestin sénégalais, n’existaient pas.
Ou plus. Ah, ils auront bien réussi leur coup, les soi-disant défenseurs droits-de-l’hommistes ! Ces Occidentales, elles n’avaient plus à « lutter contre les amalgames et l’exclusion », elles avaient même « dépassé la peur de l’autre ». Elles ont voulu tordre le cou aux préjugés.
En attendant, ce sont les supposées victimes des préjugés qui leur ont tordu le leur…
A bon entendeur salut !