Macron, dimanche soir, n’a pas été élu.
Il a été porté au pouvoir, nommé devrais-je dire, par la coalition et la collusion des puissances financières internationales, des médias qui leur appartiennent, des syndicats qu’ils ont su corrompre et d’un système politique à bout de souffle, mais bien aidé par une justice sans honneur ni décence.
Appelons cela les forces capitalistes dans ce que cette acception a de pire. Nous aurons vécu, à l’occasion de cette élection, un véritable coup d’État politico-médiatico-judiciaire.
Ce type de système politique a un nom, et la dictature de fait dans laquelle nous sommes entrés depuis l’adoption en Congres du TCE, rejeté pourtant par référendum, sera de moins en moins soft.
Les ordonnances, nous ferons même regretter le 49-3, moins sournois. Les Français, qui se croient un peuple politique, n’auront été qu’un troupeau manipulé.
Ce peuple, que l’on disait et que je croyais fier hier encore, s’est avachi sous les coups de boutoir de la pensée unique.
Nous sommes entrés dans le règne des imprécateurs.Malgré les chômeurs et les pauvres, les SDF et les suicides des agriculteurs, les attentats, les morts et les blessés, et tant d’autres choses inacceptables, il n’a pas encore assez souffert pour se rebeller, mais ceux qui se croient encore à l’abri vont être, eux aussi, peu à peu touchés par la casse sociale que Macron leur réserve et vont rapidement déchanter : ça va commencer par la fin du CDI et ça se terminera avant la fin du mandat par la mort du SMIC.
Nos oubliés d’aujourd’hui sont les abandonnés de demain.
Alors, seulement, ils se réveilleront ; espérons qu’il ne sera pas trop tard, parce que, pour moi, il reste encore un danger bien pire et que je redoute : la suppression, par un moyen ou un autre, de l’élection du Président au suffrage universel.Le communautarisme prôné par Macron, la négation de la nation qu’il professe, l’abandon délibéré de notre culture, la mise en cause de nos arts, de nos traditions, de notre civilisation chrétienne, le dénigrement de nos inspirations philosophiques et politiques gréco-romaines, la repentance permanente qui lui fait courber l’échine devant le premier venu jusqu’à nous accuser collectivement de crime contre l’humanité (imprescriptible par définition) ne vont pas rester sans effet non plus.
Les conséquences n’en seront pas seulement matérielles et, dans l’esprit des Français, cette nouvelle vision de notre pays va marquer les subconscients aussi sûrement que les roues des chariots l’ont fait sur là via Romana, en creusant des sillons à combler jusqu’au moment de devoir refaire la route.
Ce Président en kit fabriqué de toutes pièces par les tenants du Nouvel ordre mondial, Bilderberg inclus, qui nous l’envoient et dont Sarkozy vantait déjà les mérites retournera à son salaire de 300.000 € mensuels, agrémentés sûrement de primes exceptionnelles pour services rendus.
Car je doute qu’après cinq ans de casse sociale sans résultats significatifs, de dégradation de la situation générale en matière de chômage, déficit, dette, balance commerciale, il puisse, à l’instar de son père spirituel, se représenter.
Je pressens un mandat « one shot ».
Espérons cependant que, durant son mandat, nous n’aurons pas à subir un incident financier gravissime, par exemple le krach des banques italiennes ou de la Deutsche Bank, celui des prêts étudiants aux États-Unis, le défaut de la Grèce, qui seraient une redite en pire de la crise de 2008 dite des subprimes, et que les nouveaux terroristes qui vont affluer cet été sur nos côtes seront empêchés d’ajouter à nos malheurs.Même si, hélas, je n’y crois pas trop…
Yves Costa