Le voyage de Trice – Le Bas-Poitou

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Ancienne capitale du bas Poitou, ville d’art au patrimoine architectural remarquable.

Fontenay-le-Comte se situe dans la plaine du Sud-Vendée, au bord de la Vendée qui est un affluent de la Sèvre Niortaise.

Histoire :

Pendant le Moyen-âge, la ville est fortifiée par les comtes de Poitiers qui élèvent dans la ville un château-fort, tour à tour propriété des Mauléon et des Lusignan.

En 1242, sous l’autorité d’Alphonse de Poitiers, Fontenay-le-Comte devient la capitale du bas Poitou. Elle connaît un développement économique important dès le Moyen-âge grâce à l’industrie du drap et du cuir.

Éprouvée par les Anglais en 1361, puis reconquise 11 ans plus tard par les Français dirigés par Du Guesclin, la ville est fortement ébranlée pendant la guerre de Cent Ans. Après cela, elle conserve bien la protection royale.

Ainsi, en mars 1472, par ses lettres patentes, le roi Louis XI confirme les privilèges des habitants. À la Renaissance, sa renommée est confortée par les trois foires royales annuelles, déplaçant des marchands de toutes nationalités, puis par une dimension intellectuelle telle que François 1er donne à la cité sa devise de « Fontaine et source jaillissante des Beaux Esprits ».

La Renaissance est pour Fontenay-le-Comte une époque de splendeur avec la construction des plus beaux édifices de la ville : le château de Terre-Neuve, les hôtels particuliers et l’emblème de la ville : la Fontaine des Quatre Tias.

Mais Fontenay-le-Comte, ville protestante, est assiégée huit fois pendant les guerres de religion. L’un de ces sièges aboutit à la prise de la ville par le Duc de Montpensier en 1575. Son château est démantelé en 1621.

Au XVIIe siècle, le déclin économique s’amorce et s’accélère avec la révocation de l’édit de Nantes qui ruine les industries protestantes de la ville.
Au cours du XVIIIe siècle, la vieille ville se transforme : travaux d’urbanisme, création de larges artères, canalisation de la Vendée…

La Révolution française marque un tournant pour la ville. En 1790, le bas Poitou disparaît avec la création du département de la Vendée, dont Fontenay-le-Comte devient le Chef-lieu. En 1793, la Convention, souhaitant faire disparaître toute trace de l’Ancien Régime, débaptise la ville et la renomme Fontenay-le-Peuple.

Cette même année, les Vendéens prennent les armes contre la République. Fontenay-le-Peuple, républicaine et chef-lieu de la Vendée, est la cible des insurgés. Elle est prise le 25 mai 1795, puis abandonnée trois jours plus tard. Fontenay reste républicaine et constitue un point d’appui des républicains dans la Guerre de Vendée.

En 1804 Napoléon 1er, jugeant Fontenay trop excentrée et souhaitant pacifier la Vendée, transfère la préfecture de Fontenay dans la ville nouvelle de Napoléon (la Roche-sur-Yon). Fontenay-le-Peuple redevient Fontenay-le-Comte.

En 1812, la ville devient sous-préfecture de la Vendée à la place de Montaigu. À partir de la seconde moitié du XIXe siècle, la reprise économique qui s’opère conduit Fontenay-le-Comte à se développer hors de ses murs.

Le chemin de fer arrive enfin et la cité est connectée à La Roche-sur-Yon, Niort, Bressuire et La Rochelle au début du XXe siècle. Cependant, le développement lié au rail n’a que peu d’effet et malheureusement, les lignes non-rentables sont vite fermées.

Aujourd’hui, seules deux lignes d’autobus T.E.R Pays-de-la-Loire en direction de Niort et de Luçon, subsistent, et la gare a été transformée en un espace culturel. La réouverture de la ligne Fontenay – Niort est en projet depuis des années cette expansion est confirmée par la rapide croissance industrielle connue dans les 1960.

GARE S.N.C.F

La gare de Fontenay-le-Comte est une gare ferroviaire fermée de la ligne de Breuil-Barret à VelluireMise en service en 1881 par l’Administration des chemins de fer de l’État, elle est totalement fermée au service des voyageurs en 1969.

Établie à 29 mètres d’altitude. Gare de bifurcation, elle était également l’origine de la ligne de Fontenay-Le-Comte à Benet. Cette ligne uniquement utilisée pour un trafic fret dispose d’un butoir de fin de voie. Le tronçon jusqu’à la gare est déposé.

Moi qui suis un amoureux des chemins de fer, j’espère que ce projet aboutira pour faire revivre ces rails qui n’attendent que d’être ressuscitées. Mes amis, abandonnés le tout T.G.V. par cette action, vous ferez réfléchir la S.N.C.F qui veut, elle fermer à tour de bras les lignes secondaires, en prenant le T.G.V à tout-va vous contribuer à ce que bientôt et, c’est déjà bien avancé, vous n’aurez plus qu’à prendre vos voitures ! ( Prévoyez les frais de carburant, les péages, les frais de radars, les accidents… Trice, vous souhaite un bon voyage ! )

Copyright © Little Trice

 

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