Un pacte mondial contre les nations
Prétendant que « les migrations sont facteurs de prospérité, d’innovation et de développement durable », les signataires s’engagent à « faire en sorte que les filières de migration régulière soient accessibles et plus souples », par exemple en « facilitant l’accès aux procédures de regroupement familial ».
Toutes les recommandations de ce texte qu’on nous dit « non-contraignant » sont à l’avenant, et l’objectif final est clair : supprimer toute distinction entre immigration légale et immigration illégale afin de créer un droit universel à la migration.
Après de nombreuses alertes lancés ces derniers mois, par le groupe Europe des Nations et des Libertés,Tom Van Grieken, le jeune et dynamique président du Vlaams Belang, et Steve Bannon ont fait pression sur un gouvernement belge hésitant.
Résultat, la coalition au pouvoir vient de voler en éclats devant l’entêtement du Premier ministre Charles Michel en faveur de ce texte.
Ce dernier était donc présent aujourd’hui à Marrakech, aux côtés de la chancelière allemande Angela Merkel, de l’Espagnol Pedro Sanchez et du Grec Alexis Tsipras, le grand ami de Mélenchon qui s’est déjà couché devant la Troïka.
Quant à Macron, « n’écoutant que son courage, qui ne lui disait rien », il n’a pas osé signer lui-même, mais il a envoyé son secrétaire d’État aux Affaires étrangères, l’ex-UMP Jean-Baptiste Lemoyne, pour commettre cette forfaiture.
Entre deux cocktails, le Secrétaire général des Nations unies qui n’est autre que le socialiste portugais Antonio Guterres, a présenté la migration comme « inévitable et nécessaire ».
Ce n’est pourtant pas l’avis d’un nombre croissant de nations qui ont d’ores et déjà annoncé qu’elles refuseront de ratifier ce texte lors de l’assemblée générale de l’ONU qui se tiendra le 19 décembre prochain à New-York.