Il n’y a qu’une terre, et j’habite dessus ! Arrête d’y déverser ta merde !

Citation

Le monde change à une vitesse hallucinante. Une prise de conscience est indispensable tant à l’échelon individuel que général. 

Car, les mesures prises actuellement à l’échelon international sont certes intéressantes, mais beaucoup trop lentes à se mettre en place, alors que la destruction avance à grande vitesse à tous les niveaux.

Il m’a fallu du temps pour comprendre que la dégradation planétaire est le fruit de l’activité humaine depuis seulement un siècle ! 

Durant cette période (et surtout durant les 60 dernières années), nous avons le triste privilège d’avoir exploité, polluées, détruit et fait disparaître une grande quantité des ressources naturelles de cette planète, mais aussi un nombre considérable de plantes et d’animaux. 

Aujourd’hui, nous avons dégradé les trois-quarts de la surface du globe et 40 % des milieux marins. Un million d’espèces animales sont menacées (dont 40 % des insectes) sans compter celles qui ont déjà disparu. 

La sixième grande extinction est en marche. Lors de la dernière, des centaines de milliers d’années ont été nécessaires pour que la diversité se reconstitue sur notre planète.

Ainsi, il n’a fallu que 60 ans – une vie humaine – pour que la planète soit pillée. Tous les ans vers le mois juillet, nous avons consommé les ressources renouvelables de l’année. 

Après cette date, nous dévorons (sans vergogne) les réserves de la Terre. Cette évolution va crescendo… 

Elle avance de manière exponentielle, c’est-à-dire qu’elle progresse de plus en plus vite. C’est pourquoi aujourd’hui le temps presse. 

Car il est évident qu’avec la montée du niveau des eaux imposant de grands mouvements de populations, la sécheresse diminuant les surfaces cultivables, la perte des insectes pollinisateurs, la disparition de certains minerais et terres rares, la pollution (et la mauvaise qualité des aliments) source de maladies, la surpopulation croissante, les épidémies de plus en plus nombreuses…

Tout cela ne pourra apporter que des malheurs, souffrances, révolutions et guerres. D’autant que les budgets militaires augmentent partout dans le monde ce qui n’est jamais de bonne augure.

Bref, avant d’en arriver là, il nous faut réagir et être prêts à changer nos habitudes – confortables – acquises depuis des décennies. 

Nous sommes tous responsables de cet état de fait. Les gouvernements montrent une léthargie affligeante face à ce désordre mondial. 

Les intérêts de chacun primant sur le bien général. Pourtant, il serait temps de changer les paradigmes qui conduisent l’humanité dans le mur, comme d’arrêter de vouloir sans cesse augmenter notre progression économique et notre PIB, de limiter l’augmentation incessante de la population mondiale, de développer une agriculture exclusivement biologique, de créer une éducation favorisant le développement de l’être… 

Les mots « liberté, égalité, fraternité » sont magnifiques. Il serait temps qu’ils deviennent une réalité.

Bien sûr, des prises de conscience individuelle mettent en place des projets salvateurs pour la planète concernant les transports, les communications, l’agriculture, les milieux marins, la dépollution, l’industrie, les matériaux de construction, etc. 

Mais ceux-ci restent limités dans leur action, faute d’un soutien officiel. Quoi qu’il en soit, il faut que nous comprenions que nous devons absolument changer nos habitudes qui participent à la destruction planétaire et en adopter de plus saines comme l’usage modéré de l’eau et de l’électricité, l’usage des transports en commun, du vélo ou de la marche à pied, l’utilisation de produits biologiques pour nos produits d’entretiens, la consommation d’aliments exclusivement d’origine biologique, le développement d’énergies renouvelables pour notre habitation, etc. 

Tout ceci demande des efforts, qui deviendront vite de nouvelles habitudes… Et qui de plus, sont bonnes pour la santé.

Sur un autre plan, vous savez que votre pensée est puissante et produit des actions sur les autres comme sur notre environnement. 

Alors utilisons cette capacité pour envoyer des pensées positives et surtout de l’amour sur cette Terre. 

Elle a grand besoin de votre soutien. Pensez aussi à tous nos frères et sœurs humains qui sont dans la souffrance. 

Alors envoyez de l’amour autant que vous pouvez et aussi souvent que vous pouvez… Tous unis dans cet esprit, nous pouvons favoriser l’arrivée d’un monde de lumière sur cette planète… 

Un monde auquel tous les individus aspirent. À chacun de mettre une pierre pour construire ce nouvel édifice.

Chaque parole a une conséquence.
Chaque silence aussi.
 Jean-Paul Sartre

Cathédrale de Paris

Si la nature a horreur du vide, le journalisme a horreur du doute. Voilà près de 24 heures que les médias « main stream » tentent d’éteindre l’incendie des consciences révoltées avec leur gadget préféré : la fameuse « lutte contre le complotisme ».

Ce jeudi 17 avril, les plateaux télé fourmillaient d’experts en « fake news » alors qu’on espérait des experts en incendies.

Mais la recherche de la vérité n’est probablement pas leur affaire principale. Se poser modestement la question de l’accident ou du crime serait-il une faute ontologique ?

Préférer le doute au dogme, une hérésie intellectuelle ? Avancer parmi les décombres avec humilité, un crime de lèse-journalisme ?

Ouvrir ses yeux et tendre l’oreille sans idées préconçues, un péché originel ? Il apparaît clairement qu’un plateau de télévision est désormais le seul endroit au monde où l’incertitude n’est pas permise.

Dorénavant, le journaliste modèle est un soldat du dogme alors qu’il devrait être un soldat du doute.

L’incendie criminel de Saint-Sulpice, il y a moins d’un mois, les actes antichrétienne quotidiens, le calendrier de la Semaine sainte, les propos de l’ancien ingénieur en chef de Notre-dame expliquant, sur le plateau de David Pujadas, qu’il faut « mettre beaucoup de petit-bois » pour que des poutres en chêne de 800 ans brûlent : tout cela n’est rien, n’a aucun sens, ne mérite pas même le début du commencement d’un soupçon.

Laissons les enquêteurs enquêter, avançons avec prudence et sagesse et cessons d’écouter ces petits caporaux marteler leurs certitudes lénifiantes.

La fumée d’une charpente millénaire est montée au ciel, mais elle flotte encore dans nos cœurs.

Elle a gagné la première bataille. Ne laissons pas une autre fumée opacifier nos consciences et nos intelligences.

Il y en a qui se réjouissent, on peut voir leur sale gueules rigoler en voyant la cathédrale brûler, c’est des fils de putain, qui n’ont rien à voir avec nous.

 J’ai l’impression que l’on va à vitesse grand « V » vers des « explications douces et heureuses »… 

Aux armes, citoyens
Formez vos bataillons.
Marchons ! Marchons !
Qu’un sang impur
Abreuve nos sillons.

À mon avis, d’autres incendies vont avoir lieu comme par magie., ça va se multiplier encore plus, et encore plus vous allez vous lamenter, comme d’habitude…

Cathédrale Notre-Dame de Paris

 

 

Virginie mon amour, j’aime tes rondeurs !!

Depuis novembre 2018, le tunnelier Éole répond au doux nom de Virginie. Comme le veut la coutume, il porte le nom de Virginie Blivet, l’assistante du directeur de projet Xavier Gruz. 

C’est un projet à la pointe de l’innovation qui se met en place. Éole va permettre le prolongement du R.E.R.  E. Depuis la gare Saint-Lazare, jusqu’à Mantes-la-Jolie. 

Le plus gros tunnelier de France.

 Le percement d’un tunnel de 8 km, et une réelle prouesse technique. Le tunnelier Éole est le plus gros en fonctionnement en France pour le creusement d’un tunnel ferroviaire, avec un diamètre de 11, 05 m, et d’une longueur de 90 m. 

Il progresse au rythme moyen de 10 m par jour à des profondeurs allant de 30 à 40 m. Les travaux à 40 m sous terre ne peuvent pas être réalisés par n’importe quel travailleur. 

Des plongeurs hyperbaristes ont étaient recrutés et formés à la maintenance du tunnelier, car ils sont les seuls à pouvoir supporter une pression avoisinant les 4 bars.

Histoire de Comte

 

Les armes de Monseigneur le prince Jean de France, Dauphin de France

Les armes de Monseigneur le prince Jean de France, Dauphin de France

 

La plus ancienne trace du titre de Comte de Paris remonte à la dynastie mérovingienne. Dans la seconde moitié du VIIe siècle, ce titre fut concédé par le Roi Clotaire III (657-673) au préfet de Paris, Erchambald.

Au VIIIe siècle, le titre sera porté par le fils de Charles Martel, Griffon (+753), première trace d’un titre porté par un membre d’une famille régnante de France (son frère cadet Pépin le Bref étant devenu Roi des Francs en l’an 751). 

À la mort de ce dernier, le Comté de Paris sera concédé par Pépin le Bref à Gérard (+779) dont les descendants le conserveront jusqu’en 858. À la fin du IXe siècle, Eudes, fils aîné de Robert le Fort, Marquis de Neustrie, sera fait Comte de Paris. 

Le Comte Eudes de Paris sera élu Roi des Francs par les barons et sacré le 29 février 888 à Compiègne. Le Comté de Paris sera alors sous la juridiction directe du Roi qui nommera alors un Vicomte pour le diriger à sa place. 

Le titre de Comte de Paris sera donné par le Roi Eudes à son frère cadet Robert, qui refusera la couronne de France à la mort d’Eudes en 898. Il sera finalement élu Roi des Francs en juin 922. 

À sa mort, le titre de Comte de Paris ira à son fils Hugues le Grand qui refusa la couronne au profit des Carolingiens, puis à son décès en 956, à Hugues Capet qui deviendra Roi des Francs en 987 à la mort du dernier Carolingien, Louis V le Fainéant.

Le titre ne sera plus porté par un Prince capétien de 987 jusqu’en 1838. Cette année-là, en effet, l’épouse du Prince Royal et héritier du Roi Louis-Philippe Ier était enceinte. Elle accouchera le 24 août 1838 d’un fils prénommé Louis-Philippe Albert.

 La tradition dans la Maison de France était d’accorder un titre aux garçons dès leur naissance (les prénoms n’étant attribués qu’au baptême qui avait lieu parfois plusieurs années plus tard), l’ordonnance de 1816 prévoyant que la Maison de France est soumise aux règles de l’état-civil (prévoyant l’attribution des prénoms au moment de la déclaration de naissance) la règle d’attribuer un titre aux garçons à la naissance était toutefois conservée.

La question s’est posé pour ce petit Louis-Philippe, héritier en second de la Monarchie de juillet née huit années auparavant ; une Monarchie contestée par les républicains à l’extrême-gauche et les partisans de la branche aînée des Bourbon à droite. 

Le gouvernement du Comte Molé proposa d’abord le titre inédit de Prince d’Alger afin de marquer la souveraineté de la France sur l’Algérie nouvellement conquise, il sera refusé, et le Roi préféra le titre de Comte de Paris pour rappeler à tous que les Orléans sont des Bourbon, et donc des Capétiens.

 Ainsi, dès sa naissance, le Prince Louis-Philippe Albert d’Orléans porta le titre de Comte de Paris. Le 24 août 1883, devenu Chef de la Maison de France sous le nom de Philippe VII à la mort du Comte de Chambord, il notifia le décès de ce dernier aux Souverains et Chefs de Maisons d’Europe sous le nom de « Philippe Comte de Paris ».

Son fils, devenu Chef de la Maison de France en 1894 sous le nom de Philippe VIII, avait reçu à sa naissance le titre de Duc d’Orléans qu’il conserva toute sa vie. En effet, le Roi Louis-Philippe avait prévu dans son ordonnance royale du 16 août 1830 que le titre de Duc d’Orléans était porté par le Prince Royal, héritier de la Couronne, et au moment de la naissance du futur Philippe VIII (en 1869), la fusion et réconciliation dynastique n’était pas encore intervenue entre le Comte de Chambord, Chef de la Maison de France, et les Princes d’Orléans.

Son successeur, cousin germain et beau-frère, Jean d’Orléans reçut à son mariage en 1899 le titre de Duc de Guise. L’avant-dernier fils du Roi Louis-Philippe, le Prince Henri, Duc d’Aumale, avait hérité ce titre du Duc de Bourbon, dernier Condé mort sans postérité survivante en 1830. 

Le titre de Duc de Guise avait servi alors pour trois fils du Duc d’Aumale morts en bas-âge (Henri en 1847, François-Paul en 1852 et François en 1854). Dans son testament, il décida de léguer son titre de Duc de Guise à son neveu Jean (alors 4ème de la ligne de succession). 

Le Duc d’Orléans, Chef de la Maison de France, donnera droit à cette volonté en 1899.
Le Duc de Guise, devenu Chef de la Maison de France en 1926 sous le nom de Jean III, décida de concéder le titre de Comte de Paris à son seul fils Henri le jour de sa majorité, le 5 juillet 1929.

Ce dernier devenu Chef de la Maison de France en 1940 décida plus tard, par acte dynastique, que le titre serait à l’avenir porté par tous les Chefs de la Maison de France. 

Son fils Henri, devenu Chef de Maison en 1999 releva le titre de Comte de Paris auquel il joint celui de Duc de France pour se différencier de son père. Le Prince Jean poursuit cette logique dynastique en relevant le titre de Comte de Paris le jour des funérailles de son père.

Il convient de noter que le titre de Comte de Paris est porté à l’état-civil par ces titulaires. Le feu Prince Henri qui vient de décéder portait sur sa carte d’identité le patronyme « Prince d’Orléans Comte de Paris », et son père mort en 1999 a été déclaré à son décès à Cherisy comme « Henri d’Orléans, Monseigneur le Comte de Paris, Chef de la Maison de France ».