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1- Ma Normandie – de 2.000 ans avant J.C jusqu’à l’époque Gallo-Romaine
Salut tout le monde !
Nous voici en 2021, alors nous avons tous le choix pour faire en sorte qu’elle soit belle, en amitié, en santé, en harmonie, en richesse. Comme vous le savez (ou pas) je suis Haut-Normand, et forcément un brin chauvin et c’est normal.
Je vais vous partager quelques secrets de ma Normandie, du département de l’Eure ou je suis né. Bon visionnage !
La fête de la Samhain
En passant
Salut les amis !
Aujourd’hui est un grand jour, c’est celui de la fête de la Samhain, en plus elle coïncide avec une lune bleue du 31 octobre. C’est la première des quatre grandes fêtes religieuses de l’année celtique, et marque le début de la période sombre (Pour les Gaëls, l’année était composée de deux saisons : une saison sombre et une saison claire).
C’est une fête de transition — le passage d’une année à l’autre — et d’ouverture vers l’Autre Monde, celui des dieux. Elle est mentionnée dans de nombreux récits épiques irlandais, car, par définition, elle est propice aux événements magiques et mythiques.
Son importance chez les Celtes est incontestable. On pense qu’à l’origine, Samhain est une fête où la société celtique se rassemble à l’occasion de banquets rituels ; son caractère sacré la place sous l’autorité de la classe sacerdotale des druides et la présidence du roi.
C’est le passage de la saison claire à la saison sombre, qui marque une rupture dans la vie quotidienne : la fin des combats pour les guerriers et la fin des travaux agraires pour les agriculteurs-éleveurs.
C’est aussi, je l’espère la fin de ce gouvernement, et des médias qui vous mentent et veulent vous exterminer par tous les moyens, en ce moment même se joue comme jamais dans l’histoire de l’humanité votre liberté.
En ce jour de la Samhain quelques-uns sur cette terre vont pratiquer des rituelles satanique avec des sacrifices humains, afin d’asseoir leur Nouvelle Ordre Mondiale, mais de l’autre côté un homme va rentrer dans l’histoire de cette humanité si délabrée et ne va pas permettre que cela arrive, du moins je l’espère…
Nous entrons dans la nuit hivernale, et celle de la nuit noir de l’âme, dont beaucoup y resterons, mais pour les autres une autre vie va commencer, alors mes amis fêtons cela avec des feux d’artifices.
Le voyage de Trice : Le Bas-Poitou
LE MARAIS POITEVIN – « LA VENISE VERTE »
Aménagé par l’homme dès le XIe siècle, le Marais poitevin est composé de trois grands ensembles liés à son fonctionnement hydraulique : le marais maritime, le marais desséché, le marais mouillé.
Des milliers de kilomètres de fossés, canaux et rigoles creusés, des millions d’arbres plantés pour fixer les berges, autant de témoignages d’une relation étroite avec l’eau.
Ce réseau hydraulique, résultat d’un aménagement qui a évolué au fil des siècles, permet d’atténuer les effets des variations de précipitations saisonnières : inondations en hiver, assèchements en été.
En 1199, Pierre 1e de Voluire ou Volvire, seigneur de Chaillé, demande à Ostensius, abbé de Moreilles, de creuser le canal de Bot Neuf, aujourd’hui appelé canal du Clain . Dans une charte de 1217 Pierre de Volvire permet à la coalition des abbayes de Saint-Michel, de l’Absie, de Saint-Maixent, de Maillezais et de Nieul de creuser un canal pour dessécher les marais du Langon et de Vouillé.
Il a été appelé « canal des Cinq-Abbés« , un nom évocateur de ce contexte. Dans le Congrès archéologique de France de 1863, il est donné la date du 15 juillet 1200 pour la première charte ; 1217 seraient la date d’achèvement . D’autres grands canaux évacuateurs sont creusés par la suite.
Les travaux d’assèchement sont repris et intensifiés sous Henri IV qui, dans une perspective de reconstruction, accorde divers privilèges à des investisseurs huguenots originaires des Pays-Bas et de Flandre.
Nommé par édit le
Le voyage de Trice Le Bas-Poitou
CATHEDRALE SAINT-PIERRE DE MAILLEZAIS
Riche d’un passé de 1000 ans, les ruines de l’Abbaye de Maillezais se dressent encore fièrement, surplombant le marais. Sur cette terre gorgée d’eau, les moines bâtisseurs ont érigé cette citadelle devenue cathédrale spirituelle et culturelle mais aussi économique et sociale tant Maillezais fut au Moyen Âge un centre névralgique pour toute une région. L’abbaye est un bijou d’art et d’architecture du Bas Poitou.
À la fin du premier millénaire, Maillezais est une île boisée où Guillaume d’Etoupe, duc d’Aquitaine et comte de Poitou, possède une résidence de chasse. Vers 970, lors d’une battue, un chevalier nommé Gaucelin poursuit un sanglier qui se réfugie dans les ruines d’une chapelle: Emma épouse de Guillaume Fier-a-Bras, fils du duc , y voit un signe de Dieu et décide aussitôt d’y élever un monastère.
C’est l’origine du bourg voisin de Saint-Pierre-le-Vieux. Vers l’an mil, le fils d’Emma, Guillaume le Grand, confie l’île de Maillezais et la forteresse de son père au prieur Théodelin, qui rase les bâtiments militaires et transfère le monastère Saint-Pierre à l’emplacement de l’abbaye actuelle.
Cinq siècles de prospérité vont suivre grâce aux moines et aux convers. Portant la barbe et un habit spécifique, ces derniers sont des laïcs menant la vie religieuse. Au début du XIIIe siècle, l’histoire de Maillezais connaît un moment fort.
En 1217, le seigneur de Chaillé, Pierre de Volvire, concède aux abbayes de Maillezais, Nieul-sur-l’Autise, Saint-Michel-en-l’Herm, L’Absie et Saint-Maixent, un vaste territoire qu’elles doivent mettre en valeur. L’aménagement du golfe des Pictons, l’actuel Marais Poitevin débute aussitôt.
l’an 1317 est tout aussi capital. Le diocèse de Poitiers est en effet divisé en trois. Maillezais et Luçon deviennent cités épiscopales. L’abbatiale du marais devient cathédrale. Jusqu’au XVIe siècle, l’abbaye grandit et tient une place majeure en Bas-Poitou, autant sur le plan religieux, économique qu’artistique ; une histoire glorieuse qui s’interrompt pourtant brutalement avec les guerres de religion.
Ruinée dès 1562, puis abandonnée au XVIIe siècle, puisque le siège épiscopal est transféré à La Rochelle en 1666, l’abbaye est vendue comme bien national en 1791. Dans les années 1800, elle devient alors la carrière de pierre de la région. Sauvée in extremis au XIXe siècle par des érudits.
Le nouveau seigneur de ce lieu, le Duc Hérisson !