Le voyage de Trice: le Pays Drouais

Île-de-France

DREUX

Antiquité

C’est vers 463 à cette époque que date le droit de souveraineté des rois de France sur Dreux avec les partages successifs du royaume de Clovis entre ses descendants. Dans le premier partage, elle appartient à Clodomir, l’aîné des trois fils de Clotilde qui possédera tout le centre de la Gaule. 

Description de cette image, également commentée ci-après

Childebert qui, dans le premier partage de l’héritage de son père, avait eu le Parisis, le Perche, la Normandie, s’adjugea avec l’Orléanais la ville de Dreux, limitrophe des provinces précitées.

 L’origine de Dreux est restée ensevelie dans les ténèbres des siècles accumulés. Ce n’est qu’à dater de l’époque de l’occupation romaine que cette ville commença à être mentionnée par les géographes sous le nom de Durocassio.

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Moyen Âge

Ville frontière du domaine royal français face au duché de Normandie, Dreux a longtemps commandé l’accès au royaume de France. Cela lui vaut d’avoir été convoitée par les ducs de Normandie et les comtes d’Anjou à de multiples reprises au fil de l’histoire.

Elle fut assiégée vers l’an 1000 par Richard II duc de Normandie. Réputée notamment pour sa draperie, elle commerce avec les régions environnantes, mais également les royaumes plus éloignés, comme la Bourgogne ou la Savoie.

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La ville fut le chef-lieu d’un comté célèbre : le comté de Dreux Il fait partie des possessions des Robertiens. Au milieu du Xe siècle, il était possédé par un certain Landry, dont la fille Ève le porta en dot à Gauthier, comte du Vexin. 

Mais ce dernier (qui meurt peu après 992) n’a pas eu d’héritier de ce premier mariage et avait divorcé d’Eve entre-temps. En 991, Hugues Capet reçoit l’éphémère soutien d’Eudes Ier de Blois contre la coalition de Charles de Basse-Lotharingie et Arnoul de Reims, en échange de ce comté de Dreux dont on sait qu’il sera vacant.

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Old Arms of Blois.svg

Elle fut érigée en commune vers 1108, par Louis le Gros. Elle est confirmée par Robert de Dreux en 1180, les bourgeois s’engageant alors à défendre la place contre les ennemis du roi.

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 Elle fut assiégée en 1188 par Henri II d’Angleterre puis en 1412 par les Bourguignons pendant la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons, en 1421 par Henri V d’Angleterre.

Henri II (roi de France)

Henri V (roi d'Angleterre)

La chapelle royale

La chapelle royale de Dreux est la nécropole de la famille d’Orléans, et des Bourbon-Penthièvre. Elle est située dans l’enceinte du château de Dreux. Elle appartient à la Fondation Saint-Louis, créée en 1974. Le président d’honneur est l’aîné des Orléans, Jean d’Orléans, comte de Paris.

© Little Trice

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Le voyage de Trice : le Languedoc

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AIGUES-MORTE

Le nom d’Aquae Mortuae est cité lors de l’embarquement de saint Louis en 1248 en ce lieu pour sa première croisade. Ce nom procède de l’occitan Aigas Mòrtas « eaux mortes », c’est-à-dire « eaux stagnantes », équivalent des types toponymiques de langue d’oïl « Morteau.

Les remparts d’Aigues-Mortes ont été construits par Saint-Louis. En effet, dès le début de son règne, Louis IX souhaite se doter d’un débouché sur la Méditerranée ; c’est dans ce contexte qu’il fait construire le port d’Aigues-Mortes.

Blason du futur Louis VIII

Antiquité

Un Romain du nom de Peccius aménage les premiers marais salins et donne son nom au marais du Peccais. L’exploitation du sel avait commencé dès le Néolithique et s’était continuée à la période hellénistique.

Image illustrative de l’article Marais de Peccais

Moyen-Âge

En 791, Charlemagne fait ériger la tour Matafère, au milieu des marécages, pour la sûreté des pêcheurs et des ouvriers des salins. L’édification de cette tour destinée à donner l’alerte, en cas d’arrivée d’une flotte. 

À cette époque, les habitants, qui vivent dans des cabanes en roseaux, tirent leur subsistance de la pêche, de la chasse et de la production du sel produit dans différents petits marais salants en bordure de mer.

En 1240, Louis IX, qui veut se débarrasser de l’emprise des marines italiennes pour le transport des troupes pour les croisades, s’intéresse à la position stratégique que représente ce lieu pour son royaume.

Au début du XIVe siècle, Philippe le Bel utilisa le site fortifié pour y incarcérer les Templiers. Entre le 8 et le 11 novembre 1307, quarante-cinq d’entre eux furent mis à la question, reconnus coupables et retenus prisonniers dans la tour de Constance.

Philippe IV le Bel

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Le voyage de Trice: la Basse-Normandie

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LISIEUX

La ville est située en plein cœur du pays d’Auge dont elle est la capitale. Elle est donc entourée du caractéristique bocage normand où se mêlent l’élevage (principalement de vaches laitières) et la culture de la pomme à cidre. (dont on tire le cidre et le calvados, et aussi le pommeau).

Lisieux est l’ancienne capitale du peuple gaulois, dont certaines personnes les appels les Gaulois réfractaires en l’an de grâce 2021..!

Moyen Âge.

Ce n’est qu’après la chute de l’Empire romain que la ville devient siège épiscopal sous la dépendance du métropolitain de Rouen. La juridiction de l’évêque de Lisieux s’exerçait sur l’actuel Lieuvin et le pays d’Auge. 

Elle correspondait probablement au cadre administratif du pouvoir romain, lui-même dans les limites de l’ancien territoire des Lexovii selon un processus fréquent ailleurs. L’évêque, chose rare en France de l’Ouest, était aussi titulaire d’un comté comprenant la ville et sa banlieue. 

Les évêques possédaient plusieurs résidences dont une à Rouen dit Hôtel de Lisieux ou encore un manoir à Canapville dit Manoir des évêques. Quelques-uns sont restés célèbres, ainsi Fréculf au IXe siècle, ami de Raban Maur, abbé de Fulda en Allemagne.

Lors des incursions des Vikings, le siège épiscopal est délaissé et reste vacant quelques années. À l’époque ducale, Herbert, puis Hugues d’Eu érigent la cathédrale romane. 

Image illustrative de l’article Hugues d'Eu

 

Par la suite, est édifiée une cathédrale gothique dont l’un des évêques de l’époque, Nicolas Oresme, a laissé son nom comme érudit et précepteur de Charles V.

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Le 2 août 1346, au début de la guerre de Cent Ans, la ville est ravagée. Sous l’occupation anglaise, Pierre Cauchon, qui briguait l’archevêché de Rouen, est en fait élu à Lisieux en 1432, où il sera enterré dans la chapelle axiale de la cathédrale qu’il avait fait ériger. 

Image illustrative de l’article Pierre Cauchon

En 1449, l’armée royale de Charles VII prend la ville au bout de trois jours. La ville est entourée d’une véritable enceinte précédée de douves profondes en 1491. L’enceinte était flanquée de vingt tours et percée de quatre portes.

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Charles VII (roi de France)

Au XV, siècle, après la guerre de Cent Ans, l’industrie drapière s’installe dans la ville et elle conserve la protection royale par Louis XI. 

XX siècle

Avec le développement du culte de sainte Thérèse au XXe siècle, une grande église néo byzantine lui est dédiée sur une des collines entourant la ville. Elle supplante vite en renommée l’ancienne cathédrale, convertie en église paroissiale. 

La dévotion à sainte Thérèse, qui vécut au Carmel de Lisieux, en fait la deuxième plus importante ville de pèlerinage de France (après Lourdes). En 1907 a lieu le premier décollage d’un hélicoptère, réalisé par Paul Cornu.

Image dans Infobox.

 

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La basilique Sainte-Thérèse est bénie le 11 juillet 1937 par Mg Eugenio Pacelli, légat du pape et futur Pie XII. Avant 1944, Lisieux était surnommée la « capitale du bois sculpté », car ses rues étroites étaient bordées de maisons médiévales à pans de bois sculptés en encorbellement et aux façades ouvragées, abritant des commerces centenaires. Les 6 et 7 juin 1944, les bombardements alliés détruisent la ville aux deux tiers, notamment le monastère bénédictin. Les troupes alliées libèrent la ville le 23 août 1944. Le 2 juin 1980, le pape Jean-Paul II vient à Lisieux lors de sa première visite officielle en France comme pape.

Image illustrative de l’article Pie XII

Blason

 

Le voyage de Trice: la Haute-Normandie

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ROUEN

L’histoire très riche de cette cité normande, qui se confond avec celle de la France, témoigne de sa dimension politique et économique. Entre 911 et 1204, elle fut la capitale du duché de Normandie.

Terre de pouvoirs, elle accueillit l’Échiquier puis le Parlement de Normandie. À partir du XIIIe siècle, la ville connaît un essor économique remarquable, notamment grâce au développement des manufactures de textile et au commerce fluvial.

Revendiqué aussi bien par les Français que par les Anglais durant la guerre de Cent Ans, c’est sur son sol que Jeanne D’arc a été provisoirement incarcérée, jugée puis brûlée vive le 30 mai 1431.

MAISON DU XVIIIe siècle

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LE GROS HORLOGE

Le Gros-Horloge est l’un des monuments emblématiques de la ville de Rouen. La construction, accolée à un beffroi, est constituée d’une arche Renaissance enjambant la rue du Gros-Horloge surmontée d’une horloge astronomique du XIVe siècle.

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LE METRO

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LA GARE

La station voyageur  de la rue Verte, à l’emplacement de la gare actuelle, est mise en service en 1847 par la Compagnie du chemin de fer de Rouen au Havre. Le bâtiment voyageur de style Art nouveau, inauguré en 1928, est inscrit au titre des monuments historiques. 

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Le voyage de Trice – le Bas-Poitou

SAINT VINCENT SUR JARD

L’altitude moyenne de la commune fluctue entre 1 et 23 mètres.
Commune de Vendée au bord de l’Atlantique, sur la Côte de Lumière entouré de forêts, mais  aussi de marais.

La commune de Saint-Vincent-sur-Jard est située dans le département de la Vendée (85) en région Pays de la Loire. À Saint-Vincent-sur-Jard, on visite encore la maison de Georges Clemenceau, qui se retira dans le petit village en 1919 après la signature du traité de Versailles. 

Il y louait cette maison de pêcheur près de l’océan, et y accueillit de nombreux amis, dont le peintre Claude Monet, qui créa un « jardin impressionniste » sur la dune.

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