Cathédrale de Paris

Si la nature a horreur du vide, le journalisme a horreur du doute. Voilà près de 24 heures que les médias « main stream » tentent d’éteindre l’incendie des consciences révoltées avec leur gadget préféré : la fameuse « lutte contre le complotisme ».

Ce jeudi 17 avril, les plateaux télé fourmillaient d’experts en « fake news » alors qu’on espérait des experts en incendies.

Mais la recherche de la vérité n’est probablement pas leur affaire principale. Se poser modestement la question de l’accident ou du crime serait-il une faute ontologique ?

Préférer le doute au dogme, une hérésie intellectuelle ? Avancer parmi les décombres avec humilité, un crime de lèse-journalisme ?

Ouvrir ses yeux et tendre l’oreille sans idées préconçues, un péché originel ? Il apparaît clairement qu’un plateau de télévision est désormais le seul endroit au monde où l’incertitude n’est pas permise.

Dorénavant, le journaliste modèle est un soldat du dogme alors qu’il devrait être un soldat du doute.

L’incendie criminel de Saint-Sulpice, il y a moins d’un mois, les actes antichrétienne quotidiens, le calendrier de la Semaine sainte, les propos de l’ancien ingénieur en chef de Notre-dame expliquant, sur le plateau de David Pujadas, qu’il faut « mettre beaucoup de petit-bois » pour que des poutres en chêne de 800 ans brûlent : tout cela n’est rien, n’a aucun sens, ne mérite pas même le début du commencement d’un soupçon.

Laissons les enquêteurs enquêter, avançons avec prudence et sagesse et cessons d’écouter ces petits caporaux marteler leurs certitudes lénifiantes.

La fumée d’une charpente millénaire est montée au ciel, mais elle flotte encore dans nos cœurs.

Elle a gagné la première bataille. Ne laissons pas une autre fumée opacifier nos consciences et nos intelligences.

Il y en a qui se réjouissent, on peut voir leur sale gueules rigoler en voyant la cathédrale brûler, c’est des fils de putain, qui n’ont rien à voir avec nous.

 J’ai l’impression que l’on va à vitesse grand « V » vers des « explications douces et heureuses »… 

Aux armes, citoyens
Formez vos bataillons.
Marchons ! Marchons !
Qu’un sang impur
Abreuve nos sillons.

À mon avis, d’autres incendies vont avoir lieu comme par magie., ça va se multiplier encore plus, et encore plus vous allez vous lamenter, comme d’habitude…

Cathédrale Notre-Dame de Paris

 

 

Virginie mon amour, j’aime tes rondeurs !!

Depuis novembre 2018, le tunnelier Éole répond au doux nom de Virginie. Comme le veut la coutume, il porte le nom de Virginie Blivet, l’assistante du directeur de projet Xavier Gruz. 

C’est un projet à la pointe de l’innovation qui se met en place. Éole va permettre le prolongement du R.E.R.  E. Depuis la gare Saint-Lazare, jusqu’à Mantes-la-Jolie. 

Le plus gros tunnelier de France.

 Le percement d’un tunnel de 8 km, et une réelle prouesse technique. Le tunnelier Éole est le plus gros en fonctionnement en France pour le creusement d’un tunnel ferroviaire, avec un diamètre de 11, 05 m, et d’une longueur de 90 m. 

Il progresse au rythme moyen de 10 m par jour à des profondeurs allant de 30 à 40 m. Les travaux à 40 m sous terre ne peuvent pas être réalisés par n’importe quel travailleur. 

Des plongeurs hyperbaristes ont étaient recrutés et formés à la maintenance du tunnelier, car ils sont les seuls à pouvoir supporter une pression avoisinant les 4 bars.

Histoire de Comte

 

Les armes de Monseigneur le prince Jean de France, Dauphin de France

Les armes de Monseigneur le prince Jean de France, Dauphin de France

 

La plus ancienne trace du titre de Comte de Paris remonte à la dynastie mérovingienne. Dans la seconde moitié du VIIe siècle, ce titre fut concédé par le Roi Clotaire III (657-673) au préfet de Paris, Erchambald.

Au VIIIe siècle, le titre sera porté par le fils de Charles Martel, Griffon (+753), première trace d’un titre porté par un membre d’une famille régnante de France (son frère cadet Pépin le Bref étant devenu Roi des Francs en l’an 751). 

À la mort de ce dernier, le Comté de Paris sera concédé par Pépin le Bref à Gérard (+779) dont les descendants le conserveront jusqu’en 858. À la fin du IXe siècle, Eudes, fils aîné de Robert le Fort, Marquis de Neustrie, sera fait Comte de Paris. 

Le Comte Eudes de Paris sera élu Roi des Francs par les barons et sacré le 29 février 888 à Compiègne. Le Comté de Paris sera alors sous la juridiction directe du Roi qui nommera alors un Vicomte pour le diriger à sa place. 

Le titre de Comte de Paris sera donné par le Roi Eudes à son frère cadet Robert, qui refusera la couronne de France à la mort d’Eudes en 898. Il sera finalement élu Roi des Francs en juin 922. 

À sa mort, le titre de Comte de Paris ira à son fils Hugues le Grand qui refusa la couronne au profit des Carolingiens, puis à son décès en 956, à Hugues Capet qui deviendra Roi des Francs en 987 à la mort du dernier Carolingien, Louis V le Fainéant.

Le titre ne sera plus porté par un Prince capétien de 987 jusqu’en 1838. Cette année-là, en effet, l’épouse du Prince Royal et héritier du Roi Louis-Philippe Ier était enceinte. Elle accouchera le 24 août 1838 d’un fils prénommé Louis-Philippe Albert.

 La tradition dans la Maison de France était d’accorder un titre aux garçons dès leur naissance (les prénoms n’étant attribués qu’au baptême qui avait lieu parfois plusieurs années plus tard), l’ordonnance de 1816 prévoyant que la Maison de France est soumise aux règles de l’état-civil (prévoyant l’attribution des prénoms au moment de la déclaration de naissance) la règle d’attribuer un titre aux garçons à la naissance était toutefois conservée.

La question s’est posé pour ce petit Louis-Philippe, héritier en second de la Monarchie de juillet née huit années auparavant ; une Monarchie contestée par les républicains à l’extrême-gauche et les partisans de la branche aînée des Bourbon à droite. 

Le gouvernement du Comte Molé proposa d’abord le titre inédit de Prince d’Alger afin de marquer la souveraineté de la France sur l’Algérie nouvellement conquise, il sera refusé, et le Roi préféra le titre de Comte de Paris pour rappeler à tous que les Orléans sont des Bourbon, et donc des Capétiens.

 Ainsi, dès sa naissance, le Prince Louis-Philippe Albert d’Orléans porta le titre de Comte de Paris. Le 24 août 1883, devenu Chef de la Maison de France sous le nom de Philippe VII à la mort du Comte de Chambord, il notifia le décès de ce dernier aux Souverains et Chefs de Maisons d’Europe sous le nom de « Philippe Comte de Paris ».

Son fils, devenu Chef de la Maison de France en 1894 sous le nom de Philippe VIII, avait reçu à sa naissance le titre de Duc d’Orléans qu’il conserva toute sa vie. En effet, le Roi Louis-Philippe avait prévu dans son ordonnance royale du 16 août 1830 que le titre de Duc d’Orléans était porté par le Prince Royal, héritier de la Couronne, et au moment de la naissance du futur Philippe VIII (en 1869), la fusion et réconciliation dynastique n’était pas encore intervenue entre le Comte de Chambord, Chef de la Maison de France, et les Princes d’Orléans.

Son successeur, cousin germain et beau-frère, Jean d’Orléans reçut à son mariage en 1899 le titre de Duc de Guise. L’avant-dernier fils du Roi Louis-Philippe, le Prince Henri, Duc d’Aumale, avait hérité ce titre du Duc de Bourbon, dernier Condé mort sans postérité survivante en 1830. 

Le titre de Duc de Guise avait servi alors pour trois fils du Duc d’Aumale morts en bas-âge (Henri en 1847, François-Paul en 1852 et François en 1854). Dans son testament, il décida de léguer son titre de Duc de Guise à son neveu Jean (alors 4ème de la ligne de succession). 

Le Duc d’Orléans, Chef de la Maison de France, donnera droit à cette volonté en 1899.
Le Duc de Guise, devenu Chef de la Maison de France en 1926 sous le nom de Jean III, décida de concéder le titre de Comte de Paris à son seul fils Henri le jour de sa majorité, le 5 juillet 1929.

Ce dernier devenu Chef de la Maison de France en 1940 décida plus tard, par acte dynastique, que le titre serait à l’avenir porté par tous les Chefs de la Maison de France. 

Son fils Henri, devenu Chef de Maison en 1999 releva le titre de Comte de Paris auquel il joint celui de Duc de France pour se différencier de son père. Le Prince Jean poursuit cette logique dynastique en relevant le titre de Comte de Paris le jour des funérailles de son père.

Il convient de noter que le titre de Comte de Paris est porté à l’état-civil par ces titulaires. Le feu Prince Henri qui vient de décéder portait sur sa carte d’identité le patronyme « Prince d’Orléans Comte de Paris », et son père mort en 1999 a été déclaré à son décès à Cherisy comme « Henri d’Orléans, Monseigneur le Comte de Paris, Chef de la Maison de France ».

 

La dernière livraison de Louis XIV

Une histoire magnifique comme il n’en arrive qu’en France.

Pendant la construction de Versailles, en plein Grand Siècle, le marbre fut beaucoup utilisé. L’”incarnat” de Caunes-Minervois est ce marbre rouge qui donne sa splendeur au Grand Trianon de Versailles.

À Caunes, dans l’Aude, la carrière locale avait reçu commande d’un bloc de trois tonnes de marbre rouge, qui devait être utilisé pour la construction d’une chapelle.

 “Il avait été commandé pour un ensemble de 12 colonnes qui devaient faire partie d’une chapelle, un projet qui a finalement été abandonné.” 

Le bloc de marbre a été retrouvé dans un bosquet par les exploitants actuels de la carrière. Et ils ont décidé… D’honorer la commande !

Mais, avec ses 349 ans de retard, il n’est pas utile de se presser. Alors la commande sera livrée comme prévu, c’est-à-dire, à l’ancienne…

“Le bloc sera transporté jusqu’au Canal du Midi par un char en bois traîné par des chevaux, puis par un radeau qui passera par plusieurs villes dont Carcassonne, Castelnaudary, Toulouse et Bordeaux où il sera transporté jusqu’à Rouen. Là, il descendra la Seine jusqu’à Paris puis Versailles.

« Le trajet devrait nous prendre 4 à 5 saisons », a prévenu le gérant de la carrière. C’est justement ce délai qui avait refroidi les ardeurs versaillaises. 

Mais maintenant… Autant donner du temps au temps…

Une belle et noble histoire française.

Décès de Monseigneur le Comte de Paris

Citation

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Un homme digne, fort de ses convictions, il avait les yeux d’un Roi. J’ai eu la chance de le côtoyer plusieurs fois, et j’en garde un merveilleux souvenir.

Ce samedi à eu lieu les funérailles du chef de la Maison royale de France, Monseigneur le Prince Henri d’Orléans, comte de Paris, en la chapelle royale de Dreux, nécropole de la Famille d’Orléans.

Parmi les 900 personnes venues saluer la mémoire du prince et présenter leurs condoléances à la Famille royale de France, on a pu noter la présence du :

Illustration.

Prince Albert II de Monaco

la reine Sofia d’Espagne

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le Prince Hassan du Maroc

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 le grand duc Georges Romanov de Russie

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le prince Charles de Bourbon des deux-Sicile

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le prince Charles Emmanuel de Bourbon-Parme

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l’impératrice Farah Diba

Description de l'image Emanuele Filiberto di Savoia (2009).jpg.

 le prince Emmanuel-Philibert de Savoie

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Georg von Habsburg 2017-03-21 (01).jpg

 

l’archiduc Karl et Georges de Habsbourg-Lorraine 

ou encore Stéphane Bern…