Le voyage de Trice: la Basse-Normandie

Afficher l’image source

LISIEUX

La ville est située en plein cœur du pays d’Auge dont elle est la capitale. Elle est donc entourée du caractéristique bocage normand où se mêlent l’élevage (principalement de vaches laitières) et la culture de la pomme à cidre. (dont on tire le cidre et le calvados, et aussi le pommeau).

Lisieux est l’ancienne capitale du peuple gaulois, dont certaines personnes les appels les Gaulois réfractaires en l’an de grâce 2021..!

Moyen Âge.

Ce n’est qu’après la chute de l’Empire romain que la ville devient siège épiscopal sous la dépendance du métropolitain de Rouen. La juridiction de l’évêque de Lisieux s’exerçait sur l’actuel Lieuvin et le pays d’Auge. 

Elle correspondait probablement au cadre administratif du pouvoir romain, lui-même dans les limites de l’ancien territoire des Lexovii selon un processus fréquent ailleurs. L’évêque, chose rare en France de l’Ouest, était aussi titulaire d’un comté comprenant la ville et sa banlieue. 

Les évêques possédaient plusieurs résidences dont une à Rouen dit Hôtel de Lisieux ou encore un manoir à Canapville dit Manoir des évêques. Quelques-uns sont restés célèbres, ainsi Fréculf au IXe siècle, ami de Raban Maur, abbé de Fulda en Allemagne.

Lors des incursions des Vikings, le siège épiscopal est délaissé et reste vacant quelques années. À l’époque ducale, Herbert, puis Hugues d’Eu érigent la cathédrale romane. 

Image illustrative de l’article Hugues d'Eu

 

Par la suite, est édifiée une cathédrale gothique dont l’un des évêques de l’époque, Nicolas Oresme, a laissé son nom comme érudit et précepteur de Charles V.

Illustration.

Le 2 août 1346, au début de la guerre de Cent Ans, la ville est ravagée. Sous l’occupation anglaise, Pierre Cauchon, qui briguait l’archevêché de Rouen, est en fait élu à Lisieux en 1432, où il sera enterré dans la chapelle axiale de la cathédrale qu’il avait fait ériger. 

Image illustrative de l’article Pierre Cauchon

En 1449, l’armée royale de Charles VII prend la ville au bout de trois jours. La ville est entourée d’une véritable enceinte précédée de douves profondes en 1491. L’enceinte était flanquée de vingt tours et percée de quatre portes.

Illustration.

Charles VII (roi de France)

Au XV, siècle, après la guerre de Cent Ans, l’industrie drapière s’installe dans la ville et elle conserve la protection royale par Louis XI. 

XX siècle

Avec le développement du culte de sainte Thérèse au XXe siècle, une grande église néo byzantine lui est dédiée sur une des collines entourant la ville. Elle supplante vite en renommée l’ancienne cathédrale, convertie en église paroissiale. 

La dévotion à sainte Thérèse, qui vécut au Carmel de Lisieux, en fait la deuxième plus importante ville de pèlerinage de France (après Lourdes). En 1907 a lieu le premier décollage d’un hélicoptère, réalisé par Paul Cornu.

Image dans Infobox.

 

© Little Trice

© Little Trice

© Little Trice

© Little Trice

© Little Trice

© Little Trice

© Little Trice

© Little Trice

© Little Trice

 


La basilique Sainte-Thérèse est bénie le 11 juillet 1937 par Mg Eugenio Pacelli, légat du pape et futur Pie XII. Avant 1944, Lisieux était surnommée la « capitale du bois sculpté », car ses rues étroites étaient bordées de maisons médiévales à pans de bois sculptés en encorbellement et aux façades ouvragées, abritant des commerces centenaires. Les 6 et 7 juin 1944, les bombardements alliés détruisent la ville aux deux tiers, notamment le monastère bénédictin. Les troupes alliées libèrent la ville le 23 août 1944. Le 2 juin 1980, le pape Jean-Paul II vient à Lisieux lors de sa première visite officielle en France comme pape.

Image illustrative de l’article Pie XII

Blason

 

Le voyage de Trice: la Haute-Normandie

Afficher l’image source

ROUEN

L’histoire très riche de cette cité normande, qui se confond avec celle de la France, témoigne de sa dimension politique et économique. Entre 911 et 1204, elle fut la capitale du duché de Normandie.

Terre de pouvoirs, elle accueillit l’Échiquier puis le Parlement de Normandie. À partir du XIIIe siècle, la ville connaît un essor économique remarquable, notamment grâce au développement des manufactures de textile et au commerce fluvial.

Revendiqué aussi bien par les Français que par les Anglais durant la guerre de Cent Ans, c’est sur son sol que Jeanne D’arc a été provisoirement incarcérée, jugée puis brûlée vive le 30 mai 1431.

MAISON DU XVIIIe siècle

© Little Trice

LE GROS HORLOGE

Le Gros-Horloge est l’un des monuments emblématiques de la ville de Rouen. La construction, accolée à un beffroi, est constituée d’une arche Renaissance enjambant la rue du Gros-Horloge surmontée d’une horloge astronomique du XIVe siècle.

© Little Trice

LE METRO

© Little Trice

© Little Trice

LA GARE

La station voyageur  de la rue Verte, à l’emplacement de la gare actuelle, est mise en service en 1847 par la Compagnie du chemin de fer de Rouen au Havre. Le bâtiment voyageur de style Art nouveau, inauguré en 1928, est inscrit au titre des monuments historiques. 

© Little Trice

Le voyage de Trice – le Bas-Poitou

SAINT VINCENT SUR JARD

L’altitude moyenne de la commune fluctue entre 1 et 23 mètres.
Commune de Vendée au bord de l’Atlantique, sur la Côte de Lumière entouré de forêts, mais  aussi de marais.

La commune de Saint-Vincent-sur-Jard est située dans le département de la Vendée (85) en région Pays de la Loire. À Saint-Vincent-sur-Jard, on visite encore la maison de Georges Clemenceau, qui se retira dans le petit village en 1919 après la signature du traité de Versailles. 

Il y louait cette maison de pêcheur près de l’océan, et y accueillit de nombreux amis, dont le peintre Claude Monet, qui créa un « jardin impressionniste » sur la dune.

© Little Trice

© Little Trice

© Little Trice

Le voyage de Trice : le Bas-Poitou

MUSEE CHARLES MILCENDEAU

Image dans Infobox.

Fils d’aubergistes de Soullans en Vendée, Charles Milcendeau est attiré dès l’enfance par le dessin. Souhaitant que ses enfants fassent des études, son père inscrit Charles à La Roche-sur-Yon puis à l’Institut Livet à Nantes en 1888. 

La pratique du dessin y étant trop tournée vers le domaine Industriel et Technique, Charles convainc son père de l’envoyer à Paris. Il y commence sa formation à l’Académie Julian. 

Charles fréquente assidûment le Louvre et c’est certainement là-bas que sa route croise celle de Gustave Moreau, l’un des maîtres du courant symboliste. Ce dernier accepte d’intégrer Charles dans son atelier de l’École des Beaux-Arts de Paris en 1892. 

Il s’y liera d’amitié avec Georges Rouault, Henri Matisse et Henri Evenepoel. Amateur de voyages, Charles reste néanmoins attaché à son marais de Soullans. En 1905, à la mort de son père et grâce à sa part d’héritage, il achète une propriété à Soullans, au Bois-Durand. 

Il y passe une partie de l’année, mais part régulièrement à la découverte de nouveaux lieux, de nouvelles inspirations : de 1896 à 1910, il passera par la Belgique, l’Italie, la Sardaigne, la Corse, l’Espagne

 Il ramènera de ses voyages quantité de portraits, car l’homme est au départ un portraitiste qui s’intéresse aux « petites gens » d’ici et d’ailleurs. Amoureux de son marais vendéen, il produira de nombreuses toiles le représentant inondé, entrera dans les bourrines à la rencontre de leurs habitants, livrant parfois des scènes intimes comme le Couple au parapluie.


D’une santé fragile, il meurt au Bois-Durand en 1919. Sa chambre, recouverte de fresques florales et animales d’inspiration mudéjare.

© Little Trice

© Little Trice

© Little Trice

© Little Trice

Le voyage de Trice – la Haute-Normandie

Le Havre

Le Havre est le deuxième port de France après Marseille et le premier port de France pour les containers. Elle est la sous-préfecture de la Seine-Maritime et siège d’un évêché. 

La ville et le port sont officiellement fondés par le roi François Ier en 1517. Le développement économique est entravé par les guerres de religion, les conflits avec les Anglais, les épidémies et les tempêtes. 

C’est à partir de la fin du XVIIIe siècle que Le Havre s’agrandit et que le port prend son essor grâce à la traite négrière puis au commerce international. Après les bombardements de 1944, l’atelier d’Auguste Perret entreprend de reconstruire la cité en béton. 

L’industrie du pétrole, de la chimie et de l’automobile sont dynamiques pendant les Trente Glorieuses, mais les années 1970 marquent la fin de l’âge d’or des paquebots et le début de la crise économique. 

 Port 2000 accroît la capacité d’accueil des conteneurs pour concurrencer les ports du nord de l’Europe, les quartiers sud se transforment, les paquebots font leur retour. En 2005, l’Unesco inscrit le centre-ville au patrimoine mondial de l’humanité. 

Le musée d’art moderne André-Malraux devient le deuxième de France pour le nombre d’impressionnistes.

©. Little Trice

©. Little Trice

©. Little Trice

©. Little Trice

©. Little Trice

©. Little Trice

©. Little Trice

©. Little Trice

©. Little Trice

©. Little Trice

©. Little Trice

La gare du Havre

Établie à 4 mètres d’altitude, elle est mise en service en 1847, par la Compagnie du chemin de fer de Rouen au Havre, avant de devenir, en 1855, une gare de la Compagnie des chemins de fer de l’Ouest, puis, en 1909, de l’Administration des chemins de fer de l’État.

Gare importante, elle a disposé de trois bâtiments voyageurs successifs. Le premier, dû à William Tite, est ouvert en 1847 ; il est détruit pour laisser la place, en 1882, à celui de Juste Lisch. La gare actuelle est constituée du bâtiment voyageur d’Henri Pacon, ouvert en 1932 et de la grande halle verrière de 1882.

Image illustrative de l'article William Tite

Image illustrative de l'article Juste Lisch

Num_riser0009

©. Little Trice

©. Little Trice

©. Little Trice

©. Little Trice