Gare du Mans
Elle se trouve sur la ligne de Paris-Montparnasse à Brest et fait partie d’un complexe ferroviaire où aboutissent ou partent les lignes du Mans à Mezidon, du Mans à Angers-Maître- Ecole et de Tours au Mans
C’est une gare de la SNCF desservie par les trains des réseaux T.G.V, Intercités, T.E.R Normandie, T.E.R Centre-Val de Loire et T.E.R Pays de la Loire.
La création
L’histoire de la gare du Mans débute en 1848. C’est à cette date, avec l’expansion du chemin de fer, que la France veut s’unifier grâce aux machines à vapeur. La Deuxième République veut créer une voie reliant Paris à Rennes, deux villes sont alors pressenties pour faire un mi-chemin à la ligne : Alençon et Le Mans.
Longtemps, la capitale de l’Orne conservera un grand service ferroviaire. Trouvé-Chauvel, commissaire du gouvernement pour la Sarthe, fait pencher la balance en faveur des Manceaux en débloquant la somme de 400 000 francs, afin de faire travailler des chômeurs sarthois sur la ligne.
La ligne Le Mans-Connerré est construite. C’est le 28 mai 1854 que le premier train arrive en gare du Mans, accueilli par trois jours de fête. La Compagnie des chemins de fer de l’Ouest met officiellement en service la station du Mans le 1er juin 1854 lors de l’ouverture du service voyageur de sa ligne de l’Ouest jusqu’au Mans.
La station dispose également des installations nécessaires pour les marchandises dont le service est ouvert quelques jours plus tard, le 20 juin. La ville, comme le département se modernisent et se tournent vers l’industrie.
En cinq ans, la population du Mans est doublée. Les lignes, elles, se poursuivent : Sablé, Alençon, Tours ou Laval…
En bénéficient. Dès 1863, ce sont 42 machines qui sont au départ de la gare.
L’après-guerre, les Trente Glorieuses, la retombée
En 1937, la ligne Paris-Le Mans est l’une des premières lignes de France à être électrifiée. En 1939, ce sont encore 150 locomotives à vapeur qui stationnent en dépôt et partent chaque jour de la ville.
Pendant des décennies, on voit alors se croiser sur les ponts de la ville des locomotives vapeurs et des trains électrifiés. Dès le début des années 1970, la vapeur disparaît entièrement du paysage ferroviaire français.
La prospérité de l’industrie se poursuit dans l’après-guerre et la gare du Mans en profite en étant « la plaque tournante » de l’ouest. Mais avec le ralentissement de l’activité industrielle dès les années 1970, les activités de la gare diminuent, les industries tournent au ralenti et la main d’œuvre au chômage apparaît de plus en plus nombreuse.
La ville perd ses habitants et le train de marchandises n’aura de cesse de se faire de plus en plus rare jusqu’aux années 1990. Trois autres gares ont existé par le passé : la gare du Mans-les-Halles, la gare du Mans-Gué de Maulny et la gare du Mans-Triage.
Les deux premières desservaient le réseau ferré de la Sarthe, l’autre était réservée aux transports commerciaux.
Je trouve très moche cette avancée devant la façade !
Eglise Saint-Joseph
1863 – 1864 : les Sœurs reçoivent de l’évêque du Mans, du curé de La Couture et d’un autre prélat, terrain et maison afin de créer une école de filles proche de la gare nouvellement implantée.
Le 1er bâtiment de l’établissement est construit, et en 1864, 6 religieuses accueillent des jeunes filles de la maternelle au certificat d’études avec la possibilité d’un pensionnat.
La Sarthe
La Sarthe est une rivière, qui coule dans les quatre départements de l’Orne, de la Mayenne, de la Sarthe et du Maine-et-Loire, dans les deux régions de Normandie et des Pays de la Loire.
Elle forme, en confluant avec la Mayenne, la Maine, qui se jette dans la Loire. Elle donne son nom à un département : la Sarthe. La Sarthe prend sa source, à une altitude de 252 mètres.